le concept de low sugar practice

Qu’est-ce que le concept de Low Sugar Practice (Josef Bartz)?

Pour expliquer ce concept, prenons l’exemple d’un gateau. Le gout sucré de ce gateau vous procure naturellement un sentiment de récompense, d’apaisement.

Si je mange juste après la même recette avec 50% moins de sucre, ce gateau me paraitra surement fade, voire pas du tout sucré.

Une « High sugar practice » est une pratique qui me procure un sentiment de récompense immédiat. Cela peut être de se conforter dans ce que l’on sait faire et maitrise depuis longtemps - cela peut aussi être une sensation comme chercher un gros « pump » musculaire après une séance de sport, acheter des vêtements dont nous n’avons pas besoin juste parce que « ça fait du bien », ou passer du temps sur instagram…

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A contrario, une « Low sugar practice » peut être définie par une pratique qui consiste à ne pas rechercher ce sentiment de récompense immédiat : apprendre une langue par exemple est assez dur et nécessite beaucoup de pratique avant que les résultats ne soient visibles et utiles. 

Cela peut également être l’apprentissage d’un nouveau sport, d’un mouvement d’acrobatie, de nouvelles compétences quelles qu’elles soient. C’est donc de savoir se détourner du résultat immédiat, de la facilité pour d’abord être stimulé par l’élévation physique, mentale & spirituelle que cette démarche peut apporter. 

Je suis stressé = je mange du sucre, c’est cool, c’est facile, ça soulage tout de suite.

Je suis stressé = je m’essaie à la meditation/respiration/sport de combat et je modifie progressivement mon environnement pour avoir des changements bénéfiques & durables.

Rechercher ce sentiment de récompense dans la plupart de nos actions peut devenir problématique et peut tout doucement nous détourner de qui est bien pour nous, pour notre esprit et notre physique. Cela nous empêche également d’apprécier les plus petites victoires à leur juste valeur. 

J’ai moi même donné beaucoup d’importance à l’esthétique corporelle qui devait nécessairement représenter mon potentiel physique et être source de confiance ou de doute si je ne me plaisais pas à certains moment. Cela a longtemps canalisé l’énergie de mes actions qui visaient la transformation plastique même si je m’intéressais aussi à autre chose. Je restais la plupart du temps dans une pratique qui me rassurait immédiatement et que je pouvais mesurer facilement. Le non visible, la qualité de mouvement, la respiration, la coordination, la danse et le parcours sont quelques-unes de mes pratiques aujourd’hui et il est clair qu’il m’aurait été impossible de m’y ouvrir sans remise en question honnête sur ce qui motive mes actions.

By Tom